Jordaens: la gloire d'Anvers

Jusqu'au 19 janvier 2014

Le Petit Palais a fait venir du monde entier les peintures emblématiques de Jacques (et non Jacob) Jordaens pour le remettre à la première place. En effet selon le commissaire de l'exposition, le peintre anversois aurait pâti, lors des expositions précédentes où il était présenté, de la popularité de Rubens et de Van Dyck qui lui auraient fait de l'ombre. Ici, nous découvrons un homme qui soigne son image bourgeoise à travers ses autoportraits, un homme protestant qui assure des commandes religieuses pour des catholiques dont la ville était devenue la place-forte au coeur des guerres de religion, et, sans trop s'attarder sur ses "scènes de genres truculentes" représentées sous grand format, des peintures d'histoire, généralement mythologiques. On découvre un homme fort intéressé par les bovins, de par leur représentation récurrentes et les études sur ce sujet, qu'on peut expliquer par la crise économique que rencontrent les Pays-Bas espagnols à cause du blocus du port marchand.

La scénographie nous plonge dans l'atmosphère de la maison bourgeoise du XVII°, et nous fait découvrir ces quelques 150 tableaux par ensembles thématiques.

Le musée des Beaux-Arts de la ville de Paris nous présente l'exposition à travers la description de quelques peintures emblématiques de ce peintre anversois (mis en ligne le 12 septembre 2013):

Article de La Tribune de l'Art, par Bénédicte Bonnet Saint-Georges, le jeudi 10 octobre 2013  

Article de artactu.com, le mercredi 6 novembre 2013